21 juillet 2014
Chagrin
J'ai cueilli ton sourire au creux de mes deux mains
Tu l'avais laissé choir au fleuve de tes larmes
Il s'en était parti avec cris et vacarme
Sombrer au caniveau qui borde le chemin.
Ton vélo gisait là, destrier indompté,
aux ruades brutales, aux voltes assassines,
Qui t'avait échoué en ces terres chagrines
Où tu désespérais de bras pour consoler.
La douceur d'un calin et les mots qui font rire
Les sanglots qui s'enfuient, les pleurs enfin taris
Et voici que renaît le courage de la vie
Celui qui nous relève et nous fait repartir.
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