25 novembre 2013
Car tout est éternel
Les épousailles grises de nos cieux d'hiver,
Des côteaux endormis, des forêts dépouillées
Que célèbre le chant d'un vent vif et glacé,
Font soudre de mon coeur d'enfantines prières.
Est-il si long chemin que je ne sois humus
Et que je ne retourne à la terre charnelle ?
Verrai-je se lever une aurore nouvelle ?
Pourrai-je encore chanter matines et angélus ?
Nos jours sont-ils si courts, ô fragiles chandelles,
Qu'il nous faut sans tarder, aimer dès à présent
Chercher à rendre heureux, ne pas perdre l'instant
D'un sourire, d'un mot bon, car tout est éternel.
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