17 janvier 2015
Mélancolie
Le soir vient se poser. Le jour lui a cédé.
Nous voici tous les deux près de la cheminée.
Tu me regardes encore avec les mêmes yeux
Que ceux de ta jeunesse et de nos premiers jeux.
A l'heure où tout se dit, à l'heure où tout se sait
Les années ont marqué mon visage ridé.
Dans mon coeur de vieillard couve le même feu
Nourrit de ton sourire, éternel amoureux.
Il y a longtemps déjà, tes mots se sont taris.
Je t'ai pleuré souvent, toi, ma plus chère amie.
Le temps s'en est allé emportant mes soupirs
Ne me laissant pour bien que nos seuls souvenirs.
Tu as régné sur moi par delà les années
Et le papier jauni et ce vieux cadre usé
Je sens venir enfin l'issue de la bataille.
J'attends paisiblement nos célestes épousailles.
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