15 août 2013
La douane volante
La douane volante de François Place
Nul besoin que je reprenne ici ce que d’autres ont déjà dit si bien dans leurs critiques. Il s’agît d’un énième livre sur ce passage si subtil, si personnel de l’enfance vers l’âge adulte. Mais il y a dans les mots de François Place, un soupçon de poésie qui habille de son charme cette drôle d’aventure. A plusieurs reprises, il m’a semblé « lire » des tableaux et cela donne un style très difficilement classable.
J’ai pris plaisir à suivre les pas de Gwen le Tousseux, à voir grandir cet adolescent souffreteux dans un monde qui n’est pas le sien et qui ne lui fais pas de cadeau. Dans les Douze Provinces comme en Bretagne, la vie est dure, amère, cynique mais elle est aussi pleine d’humanité, d’entraide et de tendresse. François Place croque d’un coup de pinceau jubilatoire, une galerie de personnages denses et complexes qui sont à la fois lointains et proches de chacun d’entre nous.
La pirouette finale de l’auteur est bien trouvée et l’on en vient finalement à douter que tout cela se soit réellement passé. On sourit simplement à l’espérance finale de Gwen : « Ce que je vais faire ? Je vais voler, Kermeur, voler de mes propres ailes. » Au bout du compte (ou devrais-je écrire du conte ?), Gwen aura réussi à grandir sans oublier que l’essentiel se trouve dans nos rêves.
Gallimard Jeunesse - janvier 2010 / 334 pages
J’ai pris plaisir à suivre les pas de Gwen le Tousseux, à voir grandir cet adolescent souffreteux dans un monde qui n’est pas le sien et qui ne lui fais pas de cadeau. Dans les Douze Provinces comme en Bretagne, la vie est dure, amère, cynique mais elle est aussi pleine d’humanité, d’entraide et de tendresse. François Place croque d’un coup de pinceau jubilatoire, une galerie de personnages denses et complexes qui sont à la fois lointains et proches de chacun d’entre nous.
La pirouette finale de l’auteur est bien trouvée et l’on en vient finalement à douter que tout cela se soit réellement passé. On sourit simplement à l’espérance finale de Gwen : « Ce que je vais faire ? Je vais voler, Kermeur, voler de mes propres ailes. » Au bout du compte (ou devrais-je écrire du conte ?), Gwen aura réussi à grandir sans oublier que l’essentiel se trouve dans nos rêves.
Gallimard Jeunesse - janvier 2010 / 334 pages
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